Cette série de timbres d’usage courant a été emise le 1er octobre 1950 et était composée de 19 valeurs, chacun dédié à un travail et à une région italienne; les régions se reconnaissent grâce à un détail architectural en arrière-plan. A l’époque, l’Italie était divisée en 19 régions, et non en 20, comme aujourd’hui: le territoire des « Abruzzi et Molise » était une région unique, partagée en Abruzzi et Molise en 1963.
Pour chaque région d’Italie et chaque monument, le texte contient les liens vers les pages Wikipedia en français.
50 centimes – La forge, Vallée d’Aoste, avec le Fort de Bard
1 lira – L’atelier du mécanicien, Piémont, avec l’abbaye de Saint-Michel-De-La-Cluse (Sacra di San Michele)
2 lire – Le chantier, Lombardie, avec le Dôme de Milan et la Basilique Saint-Ambroise
5 lire – Le tour de potier, Toscane, avec le Palazzo Vecchio de Florence
6 lire – La dentelle aux fuseaux, Abruzzes et Molise, avec panorama de la ville de Scanno
10 lire – Le métier à tisser, Calabre, avec une vue de la côte Tyrrhénienne près de Scilla
12 lire – La barre, Vénétie, avec le campanile de la Basilique Saint-Marc et le Palais des Doges
15 lire – Le port de mer, Ligurie, avec le château de Rapallo
20 lire – La pêche à la senne coulissante, Campanie, avec le mont Vésuve
25 lire – Les oranges, Sicile, avec la côte près de Palerme et le Mont Pellegrino
30 lire – Les vendanges, Pouilles, avec le Castel del Monte
35 lire – Les olives, Basilicate, avec le temple grec de Métaponte
40 lire – Le chariot à vin, Latium, avec un aqueduc de Rome Antique et le dôme de la Basilique Saint-Pierre
50 lire – Le troupeau, Sardaigne, avec un nuraghe (ancienne construction mégalithique)
55 lire – La charrue, Ombrie, avec la Basilique Saint-François d’Assise à Assise
60 lire – La récolte, Marches, avec la Palais Ducal d’Urbin
65 lire – Le chanvre, Émilie-Romagne, avec l’Abbaye de Pomposa
100 lire – Le maïs, Frioul-Vénétie-Julienne, avec la seule représentation d’une scène à l’intérieur, avec une cheminée typique.
À ce propos, il faut rappeler qu’à la fin de la deuxième guerre mondiale, la ville de Trieste était une ville indépendante au sein de Territoire Libre de Trieste. On ne pouvait donc représenter ni une vue de Trieste, puisqu’il y avait une partie de l’opinion publique italienne et étrangère qui défendait la création et l’existence de ce territoire libre, ni une vue d’une autre localité de la région, qui aurait pu sembler un signe de renonciation de la part de l’Italie à la ville de Trieste.
200 lire – Le bois, Trentin et Haut Adige, avec les Tours de Vajolet, des pics sur les Dolomites